Souvent décrié le fait d’associer nos compétences et soigner notre image pour asseoir notre professionnalisme.
Nos compétences ne sont pas inexistantes avec ou pas, une bonne image, notre cerveau reste le même; c’est un fait indéniable.
Cependant, pour ceux qui nous voient, les émotions qui sortent de leurs cerveaux sont différentes et donc génèrent, chez eux, des ressentis différents, une interprétation de notre image, de notre personnalité…
De là, naît une communication non verbale, qui en dit long au cerveau !
C’est le limbique de nos interlocuteurs qui s’exprime lorsqu’ils nous voient et c’est notre neocortex qui parle quand nous raisonnons sur le fait que notre cerveau est le même quelle que soit notre tenue vestimentaire.
Rien ne change sur nos capacités et compétences, mais, pour que nos interlocuteurs en face de nous soient pleinement réceptifs, voir synchronisés, il est préférable d’exprimer des émotions positives, cohérentes, adaptées au contexte que nous vivons (entretien d’embauche, personnage public/politique, entre vie privée et professionnelle l’enjeu est d’être authentique avec soi et son interlocuteur).
Si nous parvenons à maîtriser notre connaissance de soi, notre communication verbale et non verbale, avec nos compétences, les portes s’ouvrent ainsi nous pouvons avancer et construire selon nous.
Oui, l’image ne fait pas la compétence d’un individu, elle est l’impression première que se fait notre interlocuteur de nous, (il est de notre intérêt et judicieux que ce soit une bonne impression !).
Et oui, que nous voulions l’admettre ou non; les recherches scientifiques ont prouvé que le cerveau est biaisé par l’image que nous renvoyons aux autres.
Outre la psychologie des couleurs qui influe sur la perception et l’humeur, la tenue vestimentaire est un facteur premier qui parle de nous, de ce fait, le cerveau de notre interlocuteur fera son idée sur nous avant même de connaître nos compétences…
Les recruteurs le confirment, les deux premières minutes sont décisives et le style vestimentaire en fait partie.
Chaque métier, chaque entreprise à ses codes, selon l’image de marque, les valeurs de l’entreprise auxquels les salariés voudront adhérer et représenteront la charte.
Bien se vêtir, selon le contexte, permet d’être crédible, mais également apporte bien être, un réconfort à soi-même, nous nous sentons plus confiant, à l’aise sans gêne pour vivre l’instant présent avec nos interlocuteurs.
J’aime à dire pour illustrer ce fait de société :
« L’habit ne fait pas le moine mais il permet d’ouvrir les portes du monastère. »
A noter que même avec le port de l’uniforme, notre posture, le soin accordé à notre hygiène, notre coiffure, notre maquillage, notre communication verbale, au choix de notre tenue etc…, notre communication non verbale dévoile sans mots, une part de nos origines sociales, nos valeurs,… (factice ou non) aux personnes qui nous observent.
Ce sont des idées très influentes, car nous pouvons projeter ou pas : nos modèles du monde (par exemple : les jeunes sous l’influence de leurs idoles « stars »), notre culture, nos croyances, et nous adoptons celles auxquelles nous voulons appartenir avec le temps et selon notre contexte de vie.
Il s’agit de se conformer aux codes choisis selon le métier souhaiter (en s’adaptant pour préserver sa personnalité avec parfois quelques concessions mais surtout privilégier son équilibre, sa santé…) ou faire le choix d’être fièrement qui nous sommes, ainsi affirmer notre style dans une activité indépendante, sans codes.
J’accompagne mes clients (es) coachés à être en accord avec eux (elles), à s’aimer pour mieux se connaître, procéder à une introspection pour découvrir leurs profondes aspirations, trouvées les ressources, les solutions en eux (elles) ressentir leurs émotions…, s’offrir le meilleur, le confort, dans le respect de leur équilibre mental et physique. Par exemple : une femme qui souffre de douleurs au niveau du dos et qui persisterait à se chausser avec des talons aiguilles de 10-12cm « sous prétexte que c’est plus féminin », je l’encouragerais pour le port de talons 4-5 cm avec des talons épais de préférence au bénéfice de sa santé qui prime (apprendre à être féminine sans les talons hauts qui n’aident pas à sont bien être); et suggèrerais de consulter un professionnel adapté Ostheopathe ou Kinesitherapeute pour prendre soin de ses maux…
Il nous appartient de faire le bilan sur notre image, notre estime de soi, nos profondes aspirations, nos compétences, pour déterminer notre objectif, savoir si nous sommes cohérents dans notre chemin de vie personnelle et professionnelle.
Ainsi, se donner les moyens de réaliser notre parcours de vie.
C’est notre choix de vie qui prime !
Qu’en pensez vous ?
Si vous souhaitez un accompagnement, je reste à votre écoute.
Sur ces quelques lignes, je vous souhaite une bonne continuation !
Lauranza DOLIMAN BICHARA-JABOUR